Présentation

L’établissement, de statut privé, est géré par l’A.N.A.J.I., association régie par la loi de 1901.

L’ Institut d’Éducation Motrice de l’A.N.A.J.I., est actuellement agréé, au titre des annexes 24biset 24terprévues au Décret N° 89 798 du 27/10/1989.
Sa capacité est de 65 places.
Les enfants, adolescents ou jeunes adultes, des deux sexes, sont accueillis à Houplines et à Armentières ou sont suivis par le S.E.S.S.D..
Les sites d’Houplines et d’Armentières sont agréés pour 50 places en semi-internat (3 à 18/20 ans).
À Armentières, 15 places sont disponibles en internat de semaine (une place est réservée pour essai ou accueil d’urgence).

Le service d’Éducation et de Soins Spécialisés à Domicile est agréé pour un suivi de 20 personnes, de la naissance à 20 ans. Le semi-internat, l’internat de semaine et le S.E.S.S.D. fonctionnent du lundi au vendredi, 210 jours par an.

Le service de l’éducation spéciale
C’est évidemment, en nombre de personnes concernées, le service le plus important: il comprend l’ensemble du personnel directement impliqué par la prise en charge des enfants soit 60 personnes pour un total de 48,33 équivalents temps-pleins budgétés (certaines travaillent à temps partiel).

Ces 60 personnes, qui sont affectées au service de l’éducation spéciale, sont de formations diverses et remplissent des missions variées auprès des enfants, adolescents et jeunes adultes que nous avons en charge:

  • 37 d’entre-elles appartiennent au service éducatif ou assimilé ;
  • 3 sont des personnels enseignants mis à disposition par le Ministère de l’Éducation Nationale ;
  • 23 sont des personnels de soins (médecins et paramédicaux) ;
  • 3 ont des missions particulières (psychologues et assistante sociale).

L’établissement, de statut privé, est géré par l’A.N.A.J.I., association régie par la loi de 1901.

Charte de Bientraitance

1 – Principe de non discrimination

Dans le respect des conditions particulières de prise en charge et d’accompagnement, en référence aux valeurs associatives, nul ne peut faire l’objet, lors de son séjour à l’IEM, d’une discrimination en raison de son origine, de son apparence physique, de son handicap, de sa culture familiale, de ses opinions et convictions notamment politiques ou religieuses. Le droit à la pratique religieuse est respecté, dès lors qu’elle ne fait pas obstacle aux missions et au fonctionnement de l’établissement et qu’elle tient compte de la liberté d’autrui.

2 – Droit à l’information

Les personnes accueillies, leur famille ou tuteur ont droit à une information claire et compréhensive sur la prise en charge et l’accompagnement dont elles bénéficient, ainsi que sur l’organisation, le fonctionnement de l’établissement, la place qui leur est réservée au Conseil de vie sociale et les modalités de rencontre avec les parents ou tuteurs.

3 – Droit à la santé et au soutien

Les jeunes accueillis ont droit à une protection personnelle et à un suivi médical adapté.
Le rôle des familles dans l’éducation et la santé de leur enfant est facilité. Les référents familiaux bénéficient du soutien de l’équipe de l’établissement. Cette dernière s’engage à échanger et travailler avec les parents et le jeune sans jugement ni intrusion dans leur vie familiale, mais dans le seul but d’aider à développer les potentialités de la personne en respectant son quotidien, son intimité, ses rythmes, ses souffrances, et parfois ses envies de souffler.

4 – Principe de la participation de la personne

La personne, ou son représentant légal, dispose, selon les règles législatives, d’un libre choix des prestations. Elle peut, à tout moment, dans le respect des décisions de justice ou des règles d’orientation, demander une révision ou renoncer par écrit aux prestations dont elle bénéficie.
Pour aider au consentement éclairé des modalités du projet individuel d’accueil, d’accompagnement et de soin, l’équipe s’engage, dans le respect des spécificités de chacun, à développer un processus de co-construction, garant de la place et du point de vue de tous.

5 – Droit au respect et à la dignité des personnes et de leur famille

Le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne est garanti. Il en est tenu compte dans tous les actes de la vie quotidienne de l’établissement.
Plus que de considérer le rapport du handicap au normatif, souvent source de stigmatisation, la prise en charge tient compte de la personne dans sa globalité corporelle, motrice, affective, intellectuelle et sociale.

L’équipe souhaite mener, une démarche de repérage des compétences des jeunes, puis celle d’une reconnaissance de capacités à dynamiser, sans jugement à priori, dans le respect de leurs limites personnelles. Pour y parvenir, elle développe l’entraide et
la solidarité entre professionnels, entre jeunes et entre parents.

Par ailleurs, les professionnels favorisent le maintien des liens familiaux et la participation de la famille. Ainsi, l’équipe est prête à développer avec les familles un travail en complémentarité, et, pour se faire, à favoriser l’ouverture de l’établissement pour l’accueil des familles ou des tuteurs. , dans le respect des spécificités de chacun (ateliers de parole, travail en commun sur des sujets ponctuels, organisation de moments festifs…).

6 – Droit à l’autonomie

Dans les limites définies par le projet de prise en charge, il est garanti à la personne, une éducation attentive au respect de l’estime de soi, aux capacités d’insertion sociale et de « libre circulation dans la cité ». A cet égard, sont favorisées les visites et les sorties à l’extérieur de l’établissement.

7 – Respect des droits et devoirs de citoyen

Ce respect passe par l’acceptation des différences, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’établissement. Toute attitude de rejet qui ne reposerait que sur l’existence du handicap sera dénoncée et combattue. Il ne sera accepté aucune marque de stigmatisation ni d’exclusion. Tout sera fait pour faciliter l’accès aux droits (éducation, logement, sécurité, santé, travail quand cela est possible, vie relationnelle).